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La réalisation de Brussels Reality, applica- tion de réalité augmentée disponible sur tablettes et smartphones, est le fruit d’une collaboration entre différents partenaires : la Direction de la Communication externe du Service public régional de Bruxelles, l’Agence pour le Développement Territo- rial et le Centre d’Informatique pour la Région bruxelloise. Un mini-site internet et une brochure se sont chargés de lancer le « buzz ». Au MIPIM même, les techno- logies Bluetooth et le WiFi complétaient la communication.Le procédé de « réalité augmentée » per- met, à partir d’une simple image sur pa- pier, de visualiser les projets immobiliers en trois dimensions. Il suffit de télécharger l’application, puis de filmer cette image pour que la théorie du projet devienne réa- lité concrète. Bref, l’image (en l’occurrencel’iris, logo de la Région) se transforme en quartiers, immeubles et paysages, avec les volumes et la perspective. Ludique, comme dans un jeu vidéo ! En outre, ce procédé interactif de « réalité augmentée » encourage une meilleure assimilation et peut s’adapter à divers supports, publics et contenus.Les visiteurs du MIPIM ont ainsi pu dé- couvrir en 2012, le quartier Tivoli, près du canal, le pont Picard (destiné à relier la gare du Nord à Tour & Taxis) ou encore l’ancien bâtiment Byhrr situé à Laeken qui sera transformé en crèche et en pôle d’activités économiques.Résultat : un grand succès auprès des pro- fessionnels et de la presse. « La palme (nor- mal puisque nous sommes à Cannes...) technologique revint sans conteste austand de la Région de Bruxelles-Capitale qui faisait découvrir Bruxelles en réalité augmentée », a souligné Le Soir. Utilisée depuis 2012, l’application était encore présente au MIPIM 2014. En effet, Brus- sels Reality évolue au fil du temps.25 ANS – 25 FAITS MARQUANTS EN RÉGION DE BRUXELLES-CAPITALE • AVANCER • 83Le saviez-vous ?«Sans entrer dans des détails trop techniques, ce nouveau procédé appe-lé à faire des émules invitait le visiteur à se servir de son smartphone ou de sa tablette numérique pour viser une cible présente sur le stand (nettement moins encombrante qu’une maquette) et il voyait apparaître sur son écran les différents projets. Bien sûr, il lui a fallu télécharger au préalable l’application ad hoc, mais le résultat était vraiment saisissant», Le Soir, 15 mars 2012.